Prolongation jusqu'au 28 février 2016
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Le musée Daubigny rend hommage aux graveurs dont la technique a été au service d’un imaginaire foisonnant. Dans la première partie de l’exposition, sera présentée la donation exceptionnelle de gravures surréalistes de Paul Jeannin faite par Hélène Jeannin en 2014 et le monde végétal et poétique de Paule Praud. C’est aussi l’occasion pour le musée de valoriser une partie de ses collections permanentes en présentant des gravures d’Hélène Nué, de Koji Ikuta et bien sûr de Charles François Daubigny.
Paule Praud a déjà été présentée au musée en 2014 pour ses compositions de compost d’affiches et de papier journal soigneusement ramassés, triés, collés ensemble, montés en épaisseur, déchirés et lacérés pour devenir des matières nouvelles. C’est une autre facette de son travail que nous vous proposons en 2015. Dans ses gravures, son jardin et la nature sont au cœur de la création et nourrissent son imaginaire. Elle poursuit sa quête de matières nouvelles en réutilisant et en assemblant des fragments de gravures qui sont collés, vernis, poncés à plusieurs reprises jusqu’à obtenir des panneaux de laque qui évoquent l’art oriental.
Cette exposition nous donne l’occasion de présenter au public la donation exceptionnelle de gravures faite par Hélène Jeannin en 2014. Paul Jeannin (1939-2011), peintre-graveur était «capable de tout». Il fit de la peinture, des aquarelles, des pastels déclarant avec l’humour noir qui le caractérisait : «c’est épatant le pastel, on éternue et … plus rien sur le papier». Il «s’amusa» aussi à quelques sculptures mais s’accomplit pleinement dans la gravure qui lui permit d’allier rigueur, honnêteté dans le travail et fantaisie. Il travailla avec le perpétuel souci de mettre la technique au service de l’imaginaire du créateur et du spectateur. Son regard lucide, parfois désabusé sur la réalité humaine, parfois inquiétant, parfois drolatique pousse le spectateur à vraiment «regarder».
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